Conférences

Aménagement des territoires et zones humides littorales : Quelle place pour la lutte contre les moustiques ?


La Maison des Sciences de l’Homme de Montpellier (MSH SUD), le Labex Cemeb, les défis clés BiodivOc et RIVOC pour l’Université de Montpellier (UM), l’Université Paul Valéry (UPVM) et l’école doctorale « Territoires, Temps, Société et Développement » (ED 60) ont le plaisir de vous convier à la prochaine conférence du cycle Regards croisés sur le vivant en société.
AMÉNAGEMENT DES TERRITOIRES ET ZONES HUMIDES LITTORALES QUELLE PLACE POUR LA LUTTE CONTRE LES MOUSTIQUES ?
Le mardi 11 février 2024 de 17h30 à 19h30
(suivi d'un cocktail jusqu'à 20h30)
Auditorium de la MSH de Montpellier (site Saint Charles UPVM)
et retransmise en direct ici
Depuis les années 1950, les politiques régionales d’aménagement des territoires, telles que le projet du Canal Bas-Rhône Languedoc et la Mission Racine, ont profondément transformé les zones humides littorales méditerranéennes. L’Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen (EID), créée en 1959, s’est imposée comme un acteur clé dans la réussite de ces projets grâce à sa mission principale : le contrôle des nuisances liées aux moustiques des marais.
Stéphane GHIOTTI et Raquel GUTIERREZ-CLIMENTE proposent une réflexion croisée sur l’évolution des politiques d’aménagement, la nécessité d’une gestion intégrée et adaptative des écosystèmes, et les enseignements à tirer face à l’émergence de nouveaux enjeux écologiques.
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Ce cycle de conférences propose de croiser le regard de spécialistes, d’une part des sciences humaines et sociales, d’autre part de l’écologie (sensu lato) et l’environnement, autour de questions environnementales majeures, afin d’élargir les perceptions vers une approche interdisciplinaire.
Huit écoles doctorales d’Occitanie (ED58, ED60 et Gaïa à Montpellier, SEVAB et SDU2E à Toulouse, ED305 et ED544 à Perpignan et ED Risques et société à Nîmes) proposent le cycle à leurs doctorants dans le cadre de leur formation (inscription obligatoire via ADUM).
L’objectif premier est donc une « acculturation », en particulier pour des jeunes chercheur.se.s (même si les séminaires seront ouverts à l’ensemble de la communauté scientifique), et de montrer comment un même objet peut être étudié de façon très différente par différentes sciences. A plus long terme, l’objectif est d’inciter les chercheur.se.s en devenir à intégrer les approches interdisciplinaires dans leur fonctionnement courant.