Retour sur le Forum régional Science et Société 2023
Publié par Echosciences Occitanie, le 27 novembre 2023 1.4k
Le Forum régional Science et Société, organisé à l’initiative de la Région Occitanie, est une rencontre professionnelle ouverte à toutes les personnes d'Occitanie investies dans le dialogue entre science, recherche et société.
Cette année encore, il s’est déroulé à l’Odeum de Carcassonne où il a accueilli plus de 130 acteurs le 7 novembre 2023, venus croiser leurs expériences et problématiques pour réfléchir à l’impact de nos actions de médiation vers les publics.
Les participants comptaient notamment de nombreux représentants du monde de la recherche venant pour la première fois, en particulier les équipes de Défis clés. 41 % étaient des membres d'associations, 36 % de la recherche et de l'enseignement supérieur, 14 % de collectivités et enfin 9 % d'entreprises. 48 % des présents étaient issus de la Haute-Garonne, 33 % de l'Hérault, 8 % de l'Aude et 5 % des Pyrénées Orientales (les autres départements n'étaient représentés que par 1 ou 2 participants).
Sommaire de l'article :
Une ouverture sur les transitions
7 ateliers pour échanger autour du thème des transitions
Retour sur l’atelier Transition du tourisme et médiation scientifique
Retour sur l’atelier « Peut-on impulser les transitions sur TikTok ?
Retour sur l’atelier Sensibiliser aux métiers de demain
Retour sur l’atelier Jouer à débattre sur les transition
Retour sur l’atelier Festivals et transitions
Retour sur l’atelier Renforcer la conscience citoyenne des jeunes
Tour d’horizon de projets de médiation scientifique en région
Une journée se concluant sur le thème « travailler ensemble »
Une ouverture sur les transitions
Centrée autour du thème « Impulsons les transitions ! », l’édition 2023 a démarré avec les discours d’ouverture de Claire Gatecel, Conseillère Régionale et Présidente de la commission Enseignement Supérieur et Recherche de la Région Occitanie, de Sylvie Robert, Chargée de mission à la DRARI Occitanie et de Marie-Aude Montussac, Maire-Adjointe Déléguée à l’Enseignement Supérieur, à la Jeunesse, au Numérique, aux Affaires Sociales et à la Santé de la Ville de Carcassonne.
Toutes ont rappelé le rôle clé de la médiation des sciences pour favoriser les transitions sociétales et construire un futur souhaitable.
L’introduction de la journée s’est poursuivie avec un point sur les actualités du réseau Science(s) en Occitanie. L’année 2023 a été marquée par la mise en place d’une nouvelle gouvernance du réseau. Pilotée par la Région Occitanie, en partenariat avec plusieurs institutions clés telles que l’État, les rectorats, les coordinations universitaires et un consortium d’associations, elle s’articulera autour de 3 axes : la médiation scientifique partout et pour tous ; le partage de la recherche ; la recherche citoyenne.
Cette nouvelle gouvernance aura pour rôle de définir des orientations et des actions visant à soutenir le réseau régional, selon les objectifs suivants : fédérer les acteurs, professionnaliser les interactions sciences et société, valoriser l’offre régionale et évaluer les actions menées.
En parallèle de ce travail autour de la mise en place d’une nouvelle gouvernance, plusieurs actions clés ont été menées depuis le début de l’année.
Tout d’abord le lancement des « workshops sciences et société » autour des Défis clés : de nouvelles rencontres visant à imaginer collectivement des ressources pédagogiques autour de thèmes de recherche à forts enjeux. Le premier, organisé sur le thème de la ressource en eau, a été organisé en septembre 2023 par les associations animatrices du réseau (Kimiyo, Instant Science, Planète Sciences Occitanie et Carrefour des sciences et des arts), avec le Défi Clé Water Occitanie (WOc), l’Université de Montpellier et la Faculté des sciences de Montpellier. Le prochain aura lieu en janvier 2024, sur le thème des énergies. Des thèmes essentiels qui s’inscrivent dans une dynamique de transition sociétale et environnementale.
Autre travail mené : la mise en place d’un outil en ligne d’évaluation quantitative des actions. Inspiré d’un outil lancé par Planète Sciences Occitanie, celui-ci est en cours de tests et d’évolution afin de répondre aux besoins du territoire et à la diversité des acteurs. À terme, cet outil permettra de centraliser l’impact des actions science-société sur la région, et de visualiser les territoires prioritaires.
Enfin, dernier chantier : le renouvellement de la charte du réseau et la création d’un kit membre. Un groupe de travail va être lancé début 2024 afin définir des statuts de membres (individuel / structure), les avantages (sous forme de kit membre) et les engagements en retour.
7 ateliers pour échanger autour du thème des transitions
Durant la matinée, sept ateliers ont été proposés afin d’engager des pistes de réflexion, recueillir des conseils clés (bonnes pratiques et points de vigilances) et lister des idées d’actions que le réseau Science(s) en Occitanie pourrait mettre en place.
Retour sur l’atelier « Transition du tourisme et médiation scientifique »
Cet atelier animé par Johan Langot, directeur d’Instant Science, et Hannah Daum, chargée de médiation impliquée sur le projet Les Sciences du Terroir chez Kimiyo, a engagé des discussions sur les opportunités qu’offre le tourisme scientifique.
La région Occitanie est une destination touristique très prisée, dotée de lieux remarquables qui attirent du monde en quête d’expériences originales, tournées vers la pratique et la découverte. Nos pratiques s’intègrent parfaitement dans les tendances actuelles du tourisme (expérientiel, slow tourisme...).
Plusieurs enjeux ont été listés :
- Comprendre ce qui fait venir les touristes ;
- S’adapter pour créer des ateliers en phase avec le territoire ;
- Apprendre à démarcher des offices de tourisme, campings et autres lieux touristiques pour initier les projets.
Parmi les idées à explorer :
- Créer une plateforme mutualisant toutes les activités du territoire. Le but étant de rendre toutes ces activités visibles et accessibles par les touristes, ainsi que les offices et agents du tourisme.
- Valoriser la présence de chercheurs sur le terrain, par exemple sur des chantiers de fouille.
- Se connecter à des lieux à fort trafic touristique comme les Grands Sites d'Occitanie.
- Construire une offre multi-langues.
- Se faire connaitre des réseaux CRDT et CDT.
- Contacter les campings.
- ...
Retour sur l’atelier « Peut-on impulser les transitions sur TikTok ? »
L’atelier « Peut-on impulser les transitions sur TikTok ? » accueillant Julie Sansoulet, responsable communication et culture scientifique à l’IRD Occitanie et à l'origine du compte @entoustesconscience, a permis de découvrir les coulisses d’un compte TikTok scientifique qui fonctionne !
Réseau social apprécié des jeunes et jeunes adultes, il s’agissait de questionner l’usage de TikTok comme terrain d’expression pour des actions de médiation scientifique.
Parmi les conseils donnés pour s’approprier l’outil :
- Bien se renseigner sur le fonctionnement de l’algorithme.
- Suivre les tendances pour attirer du public.
- Faire intervenir des TikTokeurs ou une agence d’influence afin d’être accompagnés et de partager des publications.
Et du côté du contenu ?
- Les vidéos qui fonctionnent le mieux parlent de valeurs qui font débat.
- Diversifier les formats : possibilité de faire des “jeux d’acteurs”.
- Réutiliser le contenu : les vidéos montées sont réutilisables pour d’autres réseaux et inversement.
- Le format classique de vidéo est d’une minute (mais depuis peu, l’algorithme porte les vidéos de plus d’une minute). TikTok peut aussi être employé comme un outil pour communiquer sur des évènements récents comme des festivals ou des actualités.
- C’est un réseau particulièrement adapté pour interagir avec le public, sous des formats de réponses aux commentaires, aussi bien à l’écrit qu’en vidéo.
Attention néanmoins a garder en tête ces points de vigilance :
- TikTok est un réseau où 72 % des utilisateurs ont moins de 24 ans et 39 % ont entre 18 et 24 ans.
- Il faut être régulier : poster minimum 3 fois par semaine.
- Les sujets polémiques entrainent beaucoup de commentaires négatifs qui nécessitent de modérer, mais qui prêtent aussi au débat et donc à une meilleure visibilité (car plus de commentaires).
- Certains sujets trop politiques sont étouffés par la plateforme.
Retour sur l’atelier « Sensibiliser aux métiers de demain »
Impulser les transitions, c’est permettre aux jeunes d’entrevoir de nouveaux métiers, dans une dynamique d’inclusion sociale et culturelle. Toutes les discussions portaient sur cet enjeu lors de l’atelier « Sensibiliser aux métiers de demain » qui faisait intervenir Gaëtan Cabié, responsable de FACE Occitanie, club d’entreprises engagé contre l’exclusion, et Ophélie Ducombs, Chargée d’étude environnement au COVALDEM 11.
Alors comment sensibiliser aux métiers de demain ?
Il est important de mettre l’accent sur les compétences développées plus que sur le métier en lui-même pour ainsi changer et adapter la vision du travail, sans pour autant négliger les métiers d’hier qui continuent de nourrir ceux de demain.
Il est question de repenser et d’élargir le « concept » de travail pour lui redonner plus de valeur et de sens. Pour cela il est important de former les enseignants, dont ce n’est pas le métier, à parler orientation.
Mettre à disposition des jeunes des temps de découverte de métiers, de pratique et d’expérimentation, et cela dès la primaire ou le collège.
Plusieurs outils existent déjà :
- Les défis solaires de Planète Sciences Occitanie
- Le tri de déchets de Covaldene
- Les Boîtes à métiers d’Instant Science
- Parcours avenir de FACE Occitanie
Parler d’orientation implique de prendre en compte les visions des jeunes, qui peuvent rencontrer certaines difficultés pour se projeter dans des métiers qui n’existent pas encore. Cela soulève plusieurs questions : comment prendre en compte et accompagner les problématiques de réorientations, de stéréotype, de territoires et cibler les jeunes publics clés ? Et quelles actions de médiation à destination des jeunes peut-on mettre en place ?
Il s’agit déjà d’être présent sur les salons d’orientation pour faire connaître les pratiques émergentes et revaloriser certaines filières. Et ainsi proposer une mise en lumière des métiers locaux.
Travailler en lien avec les Défis clés, les doctorants, MT180, se rapprocher des jeunes en allant en classe ou en s’implantant dans les CDI.
Ou encore travailler en synergie avec les enseignants, les parents et les villes pour apporter des méthodes pour faciliter les dialogues avec les élèves.
Retour sur l’atelier « Jouer à débattre sur les transitions »
Présenté par Sam Lefebvre, coordinateur du projet chez L’Arbre des Connaissances, « Jouer à débattre » sur les transitions est un jeu dont l’objectif est d’initier les jeunes au débat et à l’argumentation sur des sujets science-société.
L’animateur a proposé le test d’une version raccourcie des jeux, sur le thème de l’IA et des transports. Les participants étaient plongés dans un scénario futuriste invitant à débattre en se plaçant dans la peau de groupes aux intérêts différents. Une mise en bouche motivante pour inciter les participants à mettre eux-mêmes des ateliers en place !
Retour sur l’atelier « Une co-recherche pour comprendre les freins et leviers de l’engagement associatif des jeunes »
Le Comité Régional des Associations de Jeunesse et d'Éducation Populaire (CRAJEP) a sollicité Trait d’Union pour une recherche autour de l’engagement des jeunes.
Cet atelier accueillait Sébastien Martarèche, codirecteur des Petits Débrouillards Occitanie, membre de Trait d’Union et administrateur du CRAJEP impliqué sur le projet Engagement des jeunes, venu présenter ce projet et revenir sur l’état de l’art réalisé afin de dégager les freins et leviers. Les participants se sont également appuyés sur ce document du Laboratoire des transitions de la Région.
Alors quels sont les freins à l’engagement ?
- Et bien la définition que l'on fait de l'engagement, elle-même !
Cette définition a évolué et les jeunes n'ont pas forcément la sensation de s'engager alors qu'ils donnent de leur temps ou de leur savoir-faire pour des causes. Ils ne formalisent pas forcément leur engagement par une adhésion administrative ou une démarche formalisée.
Mais aussi :
- Les structures qui ne correspondent pas aux attentes des jeunes.
Ils préfèrent s'investir dans des structures avec une organisation horizontale, sans hiérarchie.
Mais aussi dans des structures où ils peuvent se sentir libres aussi bien dans la temporalité que dans la diversité des missions confiées.
- L'injonction à l'engagement.
L’engagement associatif peut-être perçu comme un « passage obligé » auquel ils n'auraient pas envie de se soumettre. La société a tendance à faire une différence entre le « bon engagement », officiel, reconnu pour le parcours avenir (comme le service civique ou le service national universel) et un engagement plus « modeste » et moins valorisé, hors des dispositifs officiels.
- Problème d’accès à l’information.
De nombreux jeunes ne savent pas qu'ils peuvent s'engager dans nos structures, ni comment le faire.
Pour répondre à ce besoin de liberté et d'horizontalité, il faudrait réfléchir à mettre en place davantage de co-construction de projets avec les jeunes.
Ne pas se braquer sur les notions d'engagement « formel » ou « informel » et laisser la définition de l'engagement évoluer. Pour cela, définir et imaginer de nouvelles façons de reconnaître l'engagement sans forcément passer par un "contrat" (contrat de service civique, contrat de travail...).
Ainsi mieux communiquer et bien définir comment les jeunes peuvent s'impliquer dans les structures pour leur donner envie de s'engager.
Enfin, penser l’associatif comme un tout, au sein duquel les jeunes peuvent naviguer : faire des missions avec plusieurs structures en restant pour autant dans l'écosystème immédiat du réseau.
Cela permettrait de proposer de la diversité dans les missions et dans les niveaux d'engagement.
Retour atelier « Festivals et transitions »
Quelles sont les bonnes pratiques pour un évènement responsable ?
Cet atelier était animé par John Bandelier, directeur de Kimiyo, organisateur du festival SNORC, et Elise Desplas, directrice de Délires d’encre, organisatrice des festivals Terres d’ailleurs et Scientilivre.
L’atelier s’est découpé autour de 3 sujets clés, discutés par petits groupes. Cela a permis de revenir sur certaines bases de l’évènementiel éco-responsable, toujours importantes à rappeler.
Tout d’abord, la mobilité :
- Choisir des intervenants les plus proches possibles du lieu d’évènement, ou proposer des interventions en visioconférence pour les personnes à l’étranger. Des intervenants locaux permettent de valoriser les actions du territoire.
- Bien anticiper l’accessibilité des lieux (mais sans pour autant exclure les zones rurales). Privilégier les trains et le covoiturage, plutôt que l’avion. Le covoiturage en particulier offre aussi une forme de mise en relation informelle entre les gens et favorise la socialisation.
- Mettre en place un système de navette pour aller au site. C’est aussi bénéfique économiquement pour les participants.
- Indiquer les temps de trajets à pied ou à vélo.
Pour les besoins vitaux :
- Ne faire appel qu’à des produits locaux, ce qui favorise l’économie locale et est toujours très apprécié du public. Et réduire au maximum les emballages.
- Mettre en place des toilettes sèches.
Et pour la communication :
Privilégier la communication numérique. Mais penser aussi au numérique responsable. Par exemple, éviter les pièces jointes dans les mails en mettant à disposition un lien vers le document.
Éviter l’impression de documents à nombreuses pages, et proposer plutôt des QR codes renvoyer vers les informations.
Bien mesurer les points de diffusion pour connaître le nombre d’exemplaires et éviter le gaspillage.
Étudier les critères de recyclabilité de l’ensemble des supports. Privilégier les papiers recyclés, les encres végétales, les supports réutilisables (kakemonos par exemple)…
Par ailleurs, l’atelier abordait aussi les transitions non pas comme une démarche, mais en tant que sujet d’un évènement. Des participants ont suggéré de mettre en valeur les activités sur les thèmes des transitions, au sein d’une programmation. Ou de tout simplement les aborder dans l’ensemble des activités et interventions.
Et pour le réseau, quelques idées ont été soumises :
- Créer une plateforme de covoiturage dédiée à Science(s) en Occitanie ou mettre en place des solutions groupées (bus ou trains).
- Documenter les initiatives pour rassembler les bonnes idées.
- Proposer une liste de prestataires, tels que des loueurs d’équipements ou les imprimeurs responsables. Et de structures valorisant les surplus (flyers, éléments de scénographie…).
- Mutualiser le matériel (vaisselle, éléments de cuisine…)
Retour sur l’atelier « Renforcer la conscience citoyenne des jeunes »
A travers plusieurs expériences proposées par Andréa Lemoine, responsable des SIM’ chez Les Ateliers Ludosophiques, et Isabelle Parrot-Smietana, vice-Présidente de l’Université de Montpellier déléguée à la relation Science-Société, cet atelier a invité à se questionner sur ce large sujet de la conscience citoyenne.
Comment développer la conscience et l'engagement citoyen des jeunes grâce à des actions science-société ? Quelques pistes issues de l’atelier :
- Créer une UE bénévolat.
Proposer aux étudiants de s’investir pour une cause dans le cadre d’une UE (unité d’enseignement) non évaluative afin d’atteindre les étudiants qui ne s’engagent pas spontanément.
- Mettre en place des « open badges ».
L’université de Montpellier est en train d’en mettre en place dans le cadre d’Univerlacité pour valoriser l’engagement des étudiants.
- Créer un MOOC.
Dans le cadre des SIM’, il est mis à disposition des enseignants et des élèves une plateforme pour se former en amont et en autonomie.
- Mettre en place une expérience immersive.
Lors des SIM’, les élèves doivent notamment s’habiller comme s’ils assistaient à de vraies négociations ce qui permet de plus facilement se projeter.
Et surtout : initier les discussions et éveiller les dialogues !
Les intervenantes ont constaté qu’il y a généralement plus de jeunes femmes volontaires que de jeunes hommes et que les garçons prennent plus facilement la parole. Pour cela, les Ateliers Ludosophiques souhaitent proposer des SIM’ en non mixité.
Plusieurs groupes de travail au sein du réseau pourraient s’avérer pertinents : l’engagement via le service civique, l’évaluation de l’engagement suite aux activités proposées ou encore sur comment mettre en place des UE qui favorisent l’engagement dans les établissements (d’enseignements supérieurs ou scolaires).
Tour d’horizon de projets de médiation scientifique en région
L’après-midi du forum était consacré à « l’Espace des initiatives » : de nombreux projets de médiation étaient présentés sous forme de stands, afin de favoriser les partenariats. Pas moins de 24 initiatives étaient à découvrir.
Jeux pédagogiques en écologie scientifique - Ateliers - Par Ad Naturam - Ariège
L'approche par le jeu permet d'aborder de manière ludique des notions scientifiques complexes. Ad Naturam propose une collection de jeux simples et autonomes sur des sujets d'écologie scientifique, utilisables comme outils lors d'ateliers, ou tout simplement pour jouer en famille ou entre amis !
Trois ateliers ont été présentés : un memory sur le dimorphisme sexuel, un jeu des 7 adaptations/taxons et une bataille de pollinisation.
Observatoire des Saisons Occitanie – Sciences participatives - Par Agropolis International - Hérault
L’Observatoire des Saisons est un dispositif national de sciences participatives qui vise à mobiliser les citoyens à travers l’observation de la phénologie d’un certain nombre d’espèces de faune et de flore. C’est à la fois un outil de sensibilisation des citoyens et, pour les scientifiques, un outil de suivi des effets du changement climatique sur le développement des êtres vivants.
À la découverte du monde des fourmis ! – Matériel pédagogique - Par La Boîte à fourmis - Ariège
La Boîte à Fourmis propose depuis 15 ans des animations spécifiques et de la vulgarisation sur les insectes.
Le monde des fourmis est complexe et passionnant, rien de mieux pour les observer que des vivariums transparents.
Les Vies cachées du sol : la réalité augmentée dévoile l'invisible – Dispositif numérique - Par CEFE- Les Fées spéciales - Parc de Lunaret - Hérault
La réalité augmentée dévoile l'invisible… à travers le projet Les vies cachées du sol.
Un ensemble de six séquences en réalité augmentée permet de découvrir visuellement la vie d'un bousier. L'objectif est de faire prendre conscience aux visiteurs que le sol n'est pas seulement un support, mais aussi un milieu de vie en trois dimensions.
Les sciences en médiathèque - une exposition interactive « Nous n’avons qu’une terre » - Exposition - Par Délires d'encre - Haute-Garonne
Délires d’encre réalise depuis 2018 le projet Sciences en médiathèque dans le but d’accompagner ces établissements dans la mise en place d’action culturelle et scientifique. Dans ce cadre, l’objectif de cette initiative est de présenter l’exposition interactive « Nous n’avons qu’une Terre » associant diffusion des sciences et de la lecture. De nombreuses manipulations et jeux permettent à tous les publics de s’immerger dans des thèmes d’actualités autour du changement climatique et les amènent à jongler entre découverte, lecture, recherche et jeux pour mieux les sensibiliser.
« Scientifica et Technica » : musée pédagogique itinérant des matériels scientifiques et techniques – Exposition - Par le Centre de l'Imaginaire Scientifique et Technique - Hérault
Du matériel scientifique et technique, c’est ce qui constitue « Scientifica et Technica », musée pédagogique itinérant. Ce projet régional continue de s’agrandir, en s’enrichissant régulièrement de nouveaux objets.
Des vautours et des hommes - Mallette pédagogique et atelier - Par Cosciences - Hérault
Se mettre dans la peau d’un vautour pour mieux le comprendre, c’est l’expérience que propose la mallette pédagogique multisensoriels développée par Coscience. Elle contient des jeux sur l'écologie des vautours, leur alimentation et les menaces qui pèsent sur eux.
Randonnée scientifique naturaliste – Randonnée - Par la Fédération Aude Claire - Aude
Une immersion dans des environnements préservés tout au long d'un parcours très varié. La randonnée pédestre en montagne invite les participants à découvrir l'histoire, l'archéologie, l'astronomie, la géologie et la gastronomie paysanne locale.
2tonnes – Atelier - Par Forêtvert Forever
Proposé par l’association Forêtvert Forever, l’atelier 2tonnes est un atelier immersif pour explorer le futur et agir ensemble pour le climat. Il s’agit de construire progressivement un scénario de transition bas-carbone jusqu’en 2050 et découvrir ce qu’implique d’atteindre la neutralité carbone !
Questions d’eaux : des recherches pour l’agriculture et l’environnement - Exposition itinérante - Par l’INRAE Centre Occitanie-Montpellier - Occitanie
Le centre INRAE et ses partenaires scientifiques souhaitent se doter d’une exposition sur l’eau en agriculture, basée sur la diversité des recherches menées en Occitanie.
Des questions comme l’adaptation des plantes au manque d’eau, la diversification des cultures, de nouvelles techniques d’irrigation, les questions de gouvernance de l’eau dans les territoires… y seront abordées.
Escape box Recherche sous tension – Mallette pédagogique - Par Instant Science - Haute-Garonne - Gers - Hérault - Hautes-Pyrénées
Instant Science et le CNRS se sont associés pour concevoir une escape box, sous forme de boîte à déverrouiller sur le thème de la démarche scientifique.
Conçue avec plusieurs scientifiques, cet escape game invite les joueurs à se glisser dans la peau de stagiaires du CNRS.
Petits Astronautes - Mission Base Lunaire – Atelier et espace itinérant - Par Itinérance Lab - Occitanie
Petits Astronautes : Mission Base Lunaire est un atelier d'animation itinérant, spécifiquement conçu pour les enfants de 3 à 7 ans. C'est un dispositif éducatif et pédagogique permettant l'accès à la médiation scientifique pour ce très jeune public.
Ressources et vous ! - Ateliers - Par Kimiyo- Pyrénées-Orientales
Le numérique semble être la solution à de nombreux problèmes… mais l’est-il réellement pour le réchauffement climatique ?
Mis en place avec l’URCPIE Occitanie, « Ressources et vous ! » a pour objectif de questionner le public sur la limite des ressources minières (le pétrole, les sables ou toutes les terres rares au centre de nos appareils numériques).
Plantes et Microbes sur écoute – Bande dessinée - Par le Laboratoire des Interactions Plantes Microbes Environnement (LIPME) – Haute Garonne
À l'occasion des 40 ans du laboratoire, LIPME Toulouse a créé une bande dessinée présentant et vulgarisant les principales découvertes et avancées faites sur les plantes et les microbes : “Plantes et Microbes sur écoute”.
Microbiologie Molécul'Art – Exposition - Par le Laboratoire de Microbiologie et Génétique Moléculaires - Centre de Biologie Intégrative – Haute Garonne
L'exposition Microbiologie Molécul'Art mêle photographies et messages scientifiques à destination d’un large public. L’objectif est de rendre accessible la microbiologie à un public non spécialiste sur tous les territoires de l'Occitanie.
Le Lac aux Étoiles – Animation - Par l’Office Municipal de Tourisme de Carcassonne – Aude
L’extinction presque totale de l'éclairage public sur la ville de Carcassonne pour éduquer le public.
C’est l’objectif du projet “Le lac aux étoiles”, qui place le public en situation active de découverte, lui apprend à repérer les principales constellations et étoiles dans le ciel ainsi que les planètes visibles du système solaire, à pointer quelques objets faciles aux jumelles, à conceptualiser les dimensions fantastiques de l’Univers, etc.
Le touché de l'éclair - Dispositif art-science - Par Ozone Coiler
Le dispositif « Le touché de l'éclair » a pour but de plonger les spectateurs dans un univers d'émerveillement où la foudre devient symphonie, où la musique et la science se rencontrent.
Le but n'est pas seulement de contempler la beauté d'un arc électrique, mais aussi d'expliquer les différents phénomènes physiques, électriques ou électromagnétiques.
Un zoo pour quoi faire ? – Atelier-débat - Par le Parc de Lunaret - Zoo de Montpellier - Hérault
Un zoo aujourd’hui, est-ce utile ? Quelles sont les missions qu’il peut mener ?
En cette période où l'érosion de la biodiversité est de plus en plus marquée et où les parcs animaliers se questionnent, cet atelier a invité le public à débattre.
Archipel - Dispositif art-science - Par Passerelle Arts Sciences Technologies - Occitanie
Le projet Archipel vise à imaginer les façons de créer de nouveaux territoires d’action qui souhaitent relier les acteurs… en archipel. L’expérimentation se mène autour d’une thématique commune, la rivière. La ville de Graulhet, petite ville de demain, participe à l’expérience avec la rivière le Dadou, à travers une expérience sonore entre arts et sciences.
École de la médiation – Formations - Par Les Petits Débrouillards Occitanie - Occitanie
L'École de la médiation, déployée depuis plusieurs années, devient un axe de plus en plus important de l’activité des Petits Débrouillards Occitanie.
Formations thématiques ou formations générales... l’association souhaite échanger avec d'autres acteurs sur la complémentarité des propositions, sur le contenu des formations et les besoins des territoires.
Hydrogèn'Oc – Exposition-ateliers - Par Planète Sciences Occitanie - Occitanie
Bienvenue dans le multivers énergétique avec le projet "Hydrogèn’Oc" : un monde alimenté essentiellement par l’hydrogène vert et les énergies renouvelables !
En tournée avec la Région Occitanie, les associations Instant Science, Kimiyo, le Centre de l’imaginaire scientifique et technique et Planète Sciences Occitanie invitent le grand public et les scolaires à découvrir l’hydrogène vert, de sa production à son utilisation, tout en interrogeant ses usages et perspectives en région Occitanie.
Laboratoire des Transitions – Espace de rencontre - Par la Région Occitanie, la Maison de Sciences de l’Homme de Montpellier (MSH – SUD), la Maison de sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse (MSHS-T) - Occitanie
La Région Occitanie s’est entourée des deux Maisons des Sciences de l’Homme d’Occitanie pour organiser le dialogue entre sciences et attentes sociétales, et entre chercheurs et bâtisseurs des politiques publiques.
Le « Laboratoire des transitions» est une des initiatives du « Pacte Vert » qui sollicite les compétences des acteurs de la recherche en Occitanie afin d’éclairer les politiques publiques. Il s’agit de mobiliser leurs capacités d’analyse, d’expertise, de vision prospective, afin d’alimenter les réflexions collectives visant à l’émergence d‘un nouveau modèle de développement.
Med'Connect – Expéditions scientifiques - Par The Lost Compass
Med'Connect est un projet d'expéditions scientifiques et sociales visant à briser les barrières sociales et permettre un engagement concret des jeunes à des travaux scientifiques.
L'objectif est à la fois de contribuer activement à la conservation des espèces du territoire par la production de données, et d’impliquer concrètement un public marginalisé sur des travaux scientifiques.
Défis clés Occitanie : BiodivOc, RIVOC, Vinid’Occ & WOc – Programmes de recherche et médiation - Par l’Université de Montpellier – Hérault
Quatre Défis clés, soutenus par la Région Occitanie et portés par l’Université de Montpellier, étaient présents.
Le but :
- Soutenir les dynamiques collectives des acteurs de la recherche dans la région.
- Répondre à des enjeux de thématiques stratégiques.
- Structurer la recherche en Occitanie.
Ils travaillent autour des thèmes de la biodiversité (BiodivOc), des risques infectieux et vecteurs (RIVOC), de la vigne et le vin (Vinid’Occ) et les ré-usages de l’eau (WOc).
Différentes actions visant de valorisation et de partage des sciences et techniques vers le grand public étaient présentes sur le stand : Living labs, jeu grand public, cycle de conférences, animations lors de la Fête de la Science, groupes de travail…
Sciences participatives innovantes – Ateliers numériques - Par l’Université de Montpellier - Hérault
Les sciences participatives, c’est aussi le projet d’une collection d'ours en peluche ou d’une collection d'espèces "capturées" dans la littérature de jeunesse.
Autour de ces deux projets originaux, l’Université de Montpellier a mis en place un ensemble d’outils (matériel pédagogique naturaliste, sites internet collaboratifs, livrets de formation naturaliste) dans le but d’initier aux méthodes des sciences naturalistes (récolte, inventaire, description, classification).
Une journée se concluant sur le thème « travailler ensemble »
Pour conclure cette belle journée, des espaces de discussion libre ont été proposés pour discuter de manière informelle de problématiques en petit groupe et faciliter les échanges et le réseautage. Anne-Claire Jolivet, responsable du service Diffusion de la culture des
sciences et des techniques - Science avec et pour la société de l'Université de Toulouse a proposé d'animer une discussion sur le thème « Pluralités des interactions Recherche Société ».
Les participants ont pu échanger sur les freins et les leviers de l'implication des acteurs de la recherche aux côtés des acteurs experts de la médiation scientifiques, techniques et industrielles.
Ainsi que sur les modalités de partenariats entre les acteurs de la recherche académique et les acteurs de la médiation.
Les échanges lors de l'atelier ont permis de soulever les questions suivantes :
- Comment trouver le scientifique adapté aux besoins du projet ?
- Comment garantir son engagement dans le temps, compte tenu de la différence de temporalité des activités de recherche et de médiation ?
- Comment identifier plus rapidement les acteurs de la recherche volontaires et renouveler ce "vivier" ?
- Comment intégrer cet engagement citoyen de l'acteur de la recherche dans son activité institutionnelle/académique ?
Le groupe a convenu qu'un travail devra être mené dans le cadre du groupe de travail Évaluation du Réseau Science(s) en Occitanie, en articulation avec la cellule d'accompagnement des acteurs de la recherche de l'Université de Toulouse.
Le Forum régional Science et Société a été organisé par la Région Occitanie et le Consortium d’animation du réseau Science(s) en Occitanie, avec le soutien de la Ville de Carcassonne.