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Plutôt poireau bio ou chou de Bruxelles conventionnel ?

Publié par Mondes Sociaux, le 28 mars 2022   820

Article par Guillaume Citeau

Au moment où la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la COP 26, s’achève en novembre 2021, les questions liées à l’environnement et à notre mode de consommation apparaissent fondamentales. Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs se tournent vers des produits biologiques et locaux. Mais qu’en est-il des enjeux de production biologique ?

Comment certains agriculteurs font le choix de se convertir en agriculture biologique ? Quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent ? Si ces produits sont relativement visibles, sur la place du marché ou dans les rayons du supermarché, les producteurs, eux, restent souvent méconnus du grand public.

Beghuin, Bourgeois et Merhan abordent la réflexion qui accompagne la conversion à l’agriculture biologique, à travers le récit de vie d’un agriculteur, Arnaud. Entre rupture et continuité, le passage au bio constitue un apprentissage aussi bien technique qu’identitaire.

L’engagement vient d’une tension intérieure

La thèse centrale de l’ouvrage soutient que l’engagement dans le
processus de conversion à l’agriculture biologique (AB) est le résultat
d’une tension identitaire chez l’exploitant. Suffisamment inconfortable,
cette tension appelle des réponses d’ordre pratique. Plus celui-ci
s’investit dans un but de recherche identitaire, plus son implication
serait forte. La conversion en AB permettrait ainsi d’acquérir de
nouvelles façons de raisonner sa pratique et d’agir qui correspondraient
davantage à la vision que l’agriculteur envisage de sa profession.

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