MT180 : découvrez les trois finalistes d'Occitanie !

Publié par Echosciences Occitanie, le 5 juin 2023   890

Jeudi 8 juin 2023 à 18h30, 16 doctorants se retrouveront à Rennes pour participer à la finale nationale française du concours Ma Thèse en 180 secondes, que vous pourrez suivre en direct en ligne. Chacun aura 3 minutes (et pas une seconde de plus !) pour présenter sa thèse de façon compréhensible à un public non spécialiste. Un exercice difficile, qui, au-delà de la vulgarisation, demande un vrai travail d'écriture et une certaine présence scénique. Émotion, humour ou poésie, toutes les approches sont possibles pour expliquer au mieux son sujet de recherche !

La région Occitanie sera bien représentée pendant cette finale car trois des jeunes chercheurs sélectionnés pour y participer sont de chez nous ! Profitons de cette occasion pour faire leur connaissance.

 

Jeanne Chauvat est doctorante en troisième année de thèse à l'Institut de Pharmacologie et Biologie Structurale (une structure CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier). Elle travaille dans l'équipe "étude et ciblage de la réparation de l'ADN" dirigée par Sébastien Britton, sous la direction de Patrick Calsou et de Philippe Frit.
Sa thèse, intitulée "Relation fonctionnelle entre les protéines Ku et WRN", porte sur un sujet très fondamental ! Elle s'intéresse à l'interaction entre deux protéines impliquées dans la réparation de dommages subis par l'ADN, l'une étant nécessaire au bon fonctionnement de la cellule, et l'autre dérégulée dans certains cancers.
Ma thèse en 180 seconde est sa première expérience de vulgarisation scientifique, ce qui ne l'a pas empêchée de gagner le prix du public et le prix lycéen de l'académie de Toulouse suite à la finale régionale ! Bravo à elle !

Si vous ne pouvez pas attendre jusqu'au 8 juin, découvrez sa prestation lors de la finale toulousaine, où elle présente son sujet de biologie moléculaire avec des analogies qui raviront les fans de Il était une fois la vie :

 

Toujours à Toulouse, Naïmo Davier est quant à lui en train de terminer sa thèse au sein du Laboratoire de Physique Théorique (structure CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier).  Dans l'équipe "fermions fortement corrélés", il travaille sous la direction de Pierre Pujol et Revaz Ramazashvili à l'étude de "l'interaction entre un électron et un skyrmion formé dans un aimant antiferromagnétique". Quelques mots clés vous auront peut-être mis la puce à l'oreille : il s'agit de physique quantique !
En pratique, il s'intéresse au devenir d'électrons lorsqu'ils rencontrent un certain type d'anomalies (les skyrmions) dans des aimants aux propriétés particulières. Après avoir pris le temps nécessaire pour s'imprégner de son sujet, il a participé à Ma thèse en 180 secondes car il lui paraissait important, en tant que chercheur, d'apprendre à communiquer les sciences de façon didactique. Un apprentissage qui démarre bien, puisqu'il a reçu le premier prix du jury à la finale régionale, félicitations !

Si vous ne pouvez pas attendre jusqu'au 8 juin, découvrez sa prestation lors de la finale toulousaine, où il adopte une posture rappelant celle d'un conteur pour amener le public à la rencontre d'un électron adolescent :

 

Dernière finaliste occitane, Flo Sordes est elle aussi en dernière année de thèse, mais à l'Université de Nîmes, au sein de l'UPR CHROME. Sous la direction d'Isabelle Techer, elle travaille au sein du projet DPHY (Gestion des sédiments de Dragage riches en sels par la voie de la PHYtoremédiation).
Sa thèse, intitulée "Du devenir des sédiments dragués riches en sels : une gestion innovante par la voie de la phyto-remédiation", porte sur l'identification de plantes poussant spontanément dans certains environnements et l'analyse de leurs capacités à dépolluer les sols. Elle avait déjà eu l'occasion d'en parler... Lors de l'édition 2020 de Ma thèse en 180 secondes ! Malheureusement, celle-ci a été fortement perturbée par la crise sanitaire : la finale régionale a eu lieu via des vidéos pré-enregistrées et la finale nationale, à laquelle Flo devait participer, a été annulée.
Frustrée de n'avoir pas pu se confronter au public à l'époque, et convaincue de l'importance de la vulgarisation pour apprendre à convaincre les financeurs de la pertinence d'un projet de recherche, elle a retenté sa chance cette année. Avec succès, puisqu'elle a été premier prix du jury de sa finale régionale ! Bravo !

Si vous ne pouvez pas attendre jusqu'au 8 juin, découvrez sa prestation lors de la finale Occitanie-Est, où elle présente son travail avec beaucoup d'humour et de pragmatisme :


On souhaite le meilleur à Jeanne, Naïmo et Flo pour la finale de jeudi !
L'Occitanie est déjà fière de vous, et de tous les personnels de recherche qui prennent le temps de se former et de découvrir la vulgarisation !