Stage de M2 - Communication scientifique en science participative

Contexte du stage proposé
Le stage s’insère dans un projet de recherche en écologie qui implique une démarche de science citoyenne et repose donc sur l’implication de participants non scientifiques. Ce projet a été co-construit au sein d’un axe transversal au laboratoire, au cours d’ateliers qui ont impliqué 45 personnes tous statuts confondus.
Le but du projet est double (i) d’acquérir des données sur la dégradation des bioplastiques dans le sol et les facteurs l’influençant et (ii) de sensibiliser le grand public aux enjeux autour de l’utilisation du plastique à usage unique.
En pratique, nous enverrons aux participants un kit expérimental et une plaquette décrivant le protocole à réaliser. Le kit contient des coupons standardisés de 2 types de plastiques (conventionnel vs. biosourcé à 50% et compostable) dans deux sachets perméables. Les participants devront enterrer ces sachets dans le sol de leur jardin, dans leur compost ou dans des pots contenant de la terre en suivant les indications de la plaquette. Tous les mois les participants sortiront les sachets contenant les plastiques, photographieront les coupons selon les instructions, puis les remettront en place. Ils pourront ainsi suivre l’évolution de la dégradation de leur plastique (couleur, fragmentation…). Ils renseigneront également la position des échantillons, leur environnement immédiat et le pH du sol. Après 6 mois, ils renverront les échantillons ainsi qu’un prélèvement de sol pour analyses plus poussées au laboratoire.
Notre but est d’atteindre dans un premier temps 300 participants au niveau national dont le recrutement se fera par plusieurs canaux de communication : réseaux sociaux (Twitter, Facebook institutionnels), sites internet du laboratoire et dédié, réseau de connaissances et médias grand public. Ces outils numériques nous permettront aussi de diffuser aux participants les résultats de cette expérience collective aux différentes étapes et de les interroger sur la perception qu’ils ont du projet au cours du temps. Nous souhaitons également donner au projet une dimension internationale en nous appuyant sur le riche réseau de collaborateurs du laboratoire (85 pays à travers le monde).

Pour en savoir plus, voir l'annonce ci-jointe.